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MISE EN SCÈNE
ET ÉCRITURE
Corinne et Gilles Benizio
alias SHIRLEY et DINO
Lumières Jacques Rouveyrollis Musique Gilles Douieb-Vadim Sher
Costumes Catherine Rigault
Avec Pascal Durozier, Maryse Poulhe, Corinne Benizio, Gilles Benizio, Valérie Crouzet
ACHILLE TONIC
présente
Les Caméléons d’Achille
Où le fameux duo-comique-vu-à-la-télé largue les amarres non sans avoir battu le rappel des ami(e)s, rencontré(e)s au Théâtre du Soleil (chez Ariane Mnouchkine !) et remonte à la source première : le théâtre ; pour lui rendre hommage à leur manière, c’est-à-dire « hénaurme », croguignolesque, parodique, généreuse, louvoyant entre Monty Python et Branquignols, frôlant le pire, se désembourbant à l’arrache.
Bref, cette revisitation qui se veut divertissement naïf et émerveillé se balade du boulevard au Molière farcesque, du mélodrame au drame shakespearien, du conte à la comédie musicale.
Cinq trublions endossent donc les défroques de Jacky, Françoise, Marc, Moreno, Nathalie, Joseph, Betina, Rosalie, Alex, Francine, qui eux-mêmes vont endosser vaillamment (et assez gaillardement) leur(s) rôle(s).
Avec plusieurs cordes à leur arc, Corinne et Gilles Benizio ont récemment mis en scène le Soldat rose, comédie musicale de Louis Chedid. Cet été, ils cosigneront la mise en scène de King Arthur de Purcell à la demande d’Hervé Niquet à la tête du Concert Spirituel et de l’opéra de Montpellier, pour le Festival Radio-France…
LA PRESSE :
« Le spectacle est à leur image, comique, amical, enjoué. Chacun chante, danse, joue d’un instrument, dévoile le côté farfelu des coulisses, réinvente les contes de notre enfance. Et les trouvailles de ces deux lascars donnent un spectacle très contrasté, où chacun peut trouver son compte, pour peu qu’on aime les clowns. »
Marion Thébaud
« Une irrésistible parodie des classiques du théâtre signée par les Molières 2003 du meilleur spectacle d’humour. »
Valérie Beck
« Ils dépoussièrent les classiques en un coup de jeune pour nous faire redécouvrir et aimer les mots de Molière ou Shakespeare. »
Virginie Galie
« Cinq acteurs caméléons dans un carnaval canaille aux mille et un costumes. […] Macbeth revu et saccagé ? Plutôt quelques anachronismes bien balancés et une version de Roméo et Juliette plutôt comique ; voire cosmique… »
« […] Les deux pitres et leur bande explosent joyeusement, font le pari – ambitieux – de décoder en quelques sketchs survoltés, boulevard, mélodrame, farce, comédie musicale et autre jeu shakespearien. C’est culotté, un peu fou. Mais dans les excès mêmes de la troupe, son rejet extravagant de tout jeu réaliste, sage, psychologique, se glisse une ineffable et étonnante expérience des limites, encore. Ici dans le trop plutôt que dans le moins, dans le mauvais goût plutôt que dans la recherche esthétique, dans le plein feu violent plutôt que dans la quête métaphysique de la lumière. Mais toujours par-delà. Ailleurs. Comme chez Régy ou Martinoty. Quoi qu’on en dise. »
Fabienne Pascaud