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Shirley et Dino, cousins depuis 20 ans !(29/09/2007)
Corinne et Gilles ont mis leurs personnages au repos. Mais un DVD les réunit encore...
Corinne et Gilles Benizio font tout ensemble. Des enfants. Ils en ont deux, le cadeau des rois : un garçon de 13 ans et une fille de 15. Des spectacles. Des cousins en scène depuis 20 ans, Shirley, la choucroute et la robe vichy cousue par maman, Dino et sa banane brillantinée. À la ville, ils cuisinent à quatre mains ! La pizza, la pasta pour Gilles, originaire des Pouilles, les tartes avec la rhubarbe du jardin de maman et le boeuf bourguignon pour Corinne, Parisienne pur jus... "Ça nous détend de faire la cuisine en fin de journée. Nous étions d'accord pour refuser les boîtes de conserve. Tout est frais." Et mitonné au coeur de leur havre de paix. "Notre unique folie, une maison, avec jardin, dans Paris. Tous les jours, on se félicite de notre choix." Car Gilles s'avoue plus casanier que Corinne. "Même quand je prépare un voyage de A à Z, il ne suit pas toujours ! J'ai mis deux ans pour l'emmener à Barcelone."
Depuis que Patrick Sébastien les a propulsés dans Le plus grand cabaret du monde, il y a six ans, Shirley et Dino ont bu du petit-lait. Leur spectacle a été auréolé d'un Molière. Leur DVD À Marigny s'est écoulé à un million d'exemplaires. Les tournées ont affiché complet. Le magazine Voici les a harponnés ! "Notre voisin garagiste nous a fait remarquer que nous étions espionnés depuis une semaine. Nous étions à mille lieues de penser à des paparazzi. Tout ça pour nous prendre en photo en faisant les courses !"
Corinne et Gilles ont choisi de ranger quelque temps les costumes de Shirley et Dino. Au grand dam de Sébastien ! "Il l'a mal pris au début, il était triste qu'on arrête. Un peu comme si on le trahissait. On ne voulait pas user nos personnages. Il fallait qu'on s'arrête, c'était le moment au bout de cinq ans intenses de duo. On les a mis au repos. Au début, aucun professionnel ne voulait de Shirley et Dino. Ils sont nés dans la rue. Le music-hall était mort et enterré. Nous, cela nous plaisait, nous amusait, on a continué malgré tout. Mais c'est pour jouer quelque part qu'on a retapé un cabaret en ruine. Le public nous a suivis."
Toujours dans la veine music-hall, notre duo participe au spectacle Caméléons d'Achille. "C'est magique. On a travaillé sur Shakespeare, Molière... Il y avait une envie de se remettre en danger, d'improviser, de créer un nouvel univers, d'enchaîner sur une aventure à plusieurs comédiens. Le pied dans le vide, c'est notre métier."
Pour revivre les aventures de Shirley et Dino, un double DVD vient de paraître, riche en surprises. Figurent, entre autres curiosités, les coulisses du spectacle et des dessins d'enfants. "En échange d'autographes, je demandais aux enfants de m'envoyer un beau dessin de Shirley et Dino. Ils ont tenu parole."
Corinne et Gilles espèrent jouer à nouveau sous chapiteau comme lorsqu'ils se produisaient sur des terrains vagues, au milieu de nulle part. "On voudrait refaire cela à Paris, on cherche. On ouvrait une heure et demie avant le spectacle. On proposait une restauration hypersimple, pas chère. On faisait les desserts sur place lorsqu'il en manquait. Les gens débarrassaient les tables. C'était convivial." Gilles pousse du coude son épouse. "Elle a réussi un jour à me faire évider 400 tomates. Quand tu ouvres la dernière tomate, t'es très, très content !" Comme ils le soulignent, ils n'ont pas l'esprit show-biz. "C'est pas notre truc. Notre conception de la vie est plutôt simple : faire plaisir et se faire plaisir."
Shirley et Dino, Spectacle inédit, Warner Music.
« Inspirés par les plus grands fantaisistes de music-hall et de cabaret et touchés par la valeur artistique et humoristique de ces artistes, notre plus grand désir est de partager l’émotion que suscite ce genre de spectacle. Ce spectacle réunit toutes les facettes du divertissement tel que nous l’aimons : chanson, numéro musical, duo dansé, magie, jonglage… tout à la fois loufoque, burlesque, tendre, drôle et humain. »
« Shirley et Dino sont des artistes fantaisistes. C’est dans la force de leurs personnages qu’ils trouvent toutes leur originalité. C’est parce qu’ils vivent intensément ce moment unique en osmose avec le public qu’ils emplissent le cœur de chacun. »
Corinne et Gilles ont mis leurs personnages au repos. Mais un DVD les réunit encore...
Corinne et Gilles Benizio font tout ensemble. Des enfants. Ils en ont deux, le cadeau des rois : un garçon de 13 ans et une fille de 15. Des spectacles. Des cousins en scène depuis 20 ans, Shirley, la choucroute et la robe vichy cousue par maman, Dino et sa banane brillantinée. À la ville, ils cuisinent à quatre mains ! La pizza, la pasta pour Gilles, originaire des Pouilles, les tartes avec la rhubarbe du jardin de maman et le boeuf bourguignon pour Corinne, Parisienne pur jus... "Ça nous détend de faire la cuisine en fin de journée. Nous étions d'accord pour refuser les boîtes de conserve. Tout est frais." Et mitonné au coeur de leur havre de paix. "Notre unique folie, une maison, avec jardin, dans Paris. Tous les jours, on se félicite de notre choix." Car Gilles s'avoue plus casanier que Corinne. "Même quand je prépare un voyage de A à Z, il ne suit pas toujours ! J'ai mis deux ans pour l'emmener à Barcelone."
Depuis que Patrick Sébastien les a propulsés dans Le plus grand cabaret du monde, il y a six ans, Shirley et Dino ont bu du petit-lait. Leur spectacle a été auréolé d'un Molière. Leur DVD À Marigny s'est écoulé à un million d'exemplaires. Les tournées ont affiché complet. Le magazine Voici les a harponnés ! "Notre voisin garagiste nous a fait remarquer que nous étions espionnés depuis une semaine. Nous étions à mille lieues de penser à des paparazzi. Tout ça pour nous prendre en photo en faisant les courses !"
Corinne et Gilles ont choisi de ranger quelque temps les costumes de Shirley et Dino. Au grand dam de Sébastien ! "Il l'a mal pris au début, il était triste qu'on arrête. Un peu comme si on le trahissait. On ne voulait pas user nos personnages. Il fallait qu'on s'arrête, c'était le moment au bout de cinq ans intenses de duo. On les a mis au repos. Au début, aucun professionnel ne voulait de Shirley et Dino. Ils sont nés dans la rue. Le music-hall était mort et enterré. Nous, cela nous plaisait, nous amusait, on a continué malgré tout. Mais c'est pour jouer quelque part qu'on a retapé un cabaret en ruine. Le public nous a suivis."
Toujours dans la veine music-hall, notre duo participe au spectacle Caméléons d'Achille. "C'est magique. On a travaillé sur Shakespeare, Molière... Il y avait une envie de se remettre en danger, d'improviser, de créer un nouvel univers, d'enchaîner sur une aventure à plusieurs comédiens. Le pied dans le vide, c'est notre métier."
Pour revivre les aventures de Shirley et Dino, un double DVD vient de paraître, riche en surprises. Figurent, entre autres curiosités, les coulisses du spectacle et des dessins d'enfants. "En échange d'autographes, je demandais aux enfants de m'envoyer un beau dessin de Shirley et Dino. Ils ont tenu parole."
Corinne et Gilles espèrent jouer à nouveau sous chapiteau comme lorsqu'ils se produisaient sur des terrains vagues, au milieu de nulle part. "On voudrait refaire cela à Paris, on cherche. On ouvrait une heure et demie avant le spectacle. On proposait une restauration hypersimple, pas chère. On faisait les desserts sur place lorsqu'il en manquait. Les gens débarrassaient les tables. C'était convivial." Gilles pousse du coude son épouse. "Elle a réussi un jour à me faire évider 400 tomates. Quand tu ouvres la dernière tomate, t'es très, très content !" Comme ils le soulignent, ils n'ont pas l'esprit show-biz. "C'est pas notre truc. Notre conception de la vie est plutôt simple : faire plaisir et se faire plaisir."
Shirley et Dino, Spectacle inédit, Warner Music.
« Inspirés par les plus grands fantaisistes de music-hall et de cabaret et touchés par la valeur artistique et humoristique de ces artistes, notre plus grand désir est de partager l’émotion que suscite ce genre de spectacle. Ce spectacle réunit toutes les facettes du divertissement tel que nous l’aimons : chanson, numéro musical, duo dansé, magie, jonglage… tout à la fois loufoque, burlesque, tendre, drôle et humain. »
« Shirley et Dino sont des artistes fantaisistes. C’est dans la force de leurs personnages qu’ils trouvent toutes leur originalité. C’est parce qu’ils vivent intensément ce moment unique en osmose avec le public qu’ils emplissent le cœur de chacun. »
Ils en ont dit :
« Shirley et Dino ? Talent, humour simplicité bienveillante ; comme c’est simple le succès ! » Pierre Gagnaire
« Dino et Shirley, c’est un mariage d’humour entre l’italien un peu macho et la petite française naïve. Couple de champagne pétillant à déguster sans modération, vous ressortez de leur spectacle ivres de bonheur et même morts… de rire. Dino et Shirley c’est fantastique mais Gilles et Corinne c’est encore mieux. » Patrick Sébastien
« Ils perpétuent et réveillent la tradition du cabaret. J’adore leur Glamour, leur « Pétillence », leur Humour et leur Elégance. Vive eux. » Jean Paul Gaultier
« Dino et Shirley, c’est un mariage d’humour entre l’italien un peu macho et la petite française naïve. Couple de champagne pétillant à déguster sans modération, vous ressortez de leur spectacle ivres de bonheur et même morts… de rire. Dino et Shirley c’est fantastique mais Gilles et Corinne c’est encore mieux. » Patrick Sébastien
« Ils perpétuent et réveillent la tradition du cabaret. J’adore leur Glamour, leur « Pétillence », leur Humour et leur Elégance. Vive eux. » Jean Paul Gaultier
Extraits de presse :
« Le public (...) a tout de suite été séduit par ces deux personnages kitch sortis d'une vieille bande dessinée. Ce sont des fous rires qui accueillent la reprise de Tous les garçons et les filles, interprétée par Shirley de sa voix à crever les tympans des mélomanes. Dino n'est pas en reste et provoque l'hilarité générale par ses histoires qui semblent improvisées, ses mimiques et ses déhanchements de petit rockeur de banlieue. Présentateurs à l'humour désarmant, ils ont accueilli quatre autres artistes venant du cirque. » Ouest-France, 4 octobre 2001
« Ils se font alors un look 50 décoiffant, lui banane rock et pompes bicolores, elle robe vichy et choucroute fleurie. Elle rit comme elle respire, il chante comme un crooner de sous-préfecture, ils se la jouent kitsch et ringard, on se régale. » Télérama
« Ils se font alors un look 50 décoiffant, lui banane rock et pompes bicolores, elle robe vichy et choucroute fleurie. Elle rit comme elle respire, il chante comme un crooner de sous-préfecture, ils se la jouent kitsch et ringard, on se régale. » Télérama
DVD Spéctacle 100 % INEDITS:
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A PARTIR DU 01 OCTOBRE 2007
14 sketches complètement inédits !
( EXTRAIT sur le site d'achille Tonic )
Shirley & Dino : Le spectacle inédit (DVD)
Corinne et Gilles Benizio
Liste des sketches
Le sud
La mort du cygne
Petite magie
O sole mio
Le jonglage
Le micro
L’orgue
L’assiette cassée
La pantomime
Les ficelles
La magie pot de fleurs
La porte du garage
Brassens
Les Cloches
Résumé
Qu’ils soient tous les deux ou “en famille” avec la troupe d’Achille Tonic, Corinne et Gilles Benizio ont le génie pour l’humour le plus décalé, se sont inventés des anti-héros imparables de drôlerie et trouvent toujours le petit détail qui tue !
Quatorze sketchs imprégnés de leur irrésistible folie douce
C'était leur dernier spectacle. Non que Corinne et Gilles Benizio se séparent. Bien au contraire. Après plus de vingt ans passés à peaufiner leurs personnages, le couple d'humoristes a juste décidé de ranger au placard, lui, son look d'Elvis franchouillard, elle, sa panoplie de nunuche des fifties pour s'ouvrir à d'autres aventures théâtrales. Toujours avec le même humour, ils nous l'ont bien promis. Pour ce dernier tour de piste, Shirley et Dino ont rassemblé quatorze sketchs inédits, imprégnés de cette irrésistible folie douce qui fait leur succès depuis cinq ans. Ils dansent, ils chantent, haranguent leur public, se moquent de tout en général et d'eux-mêmes en particulier avec une bonne humeur et une gentillesse inaltérables. Entre une version très personnelle du Lac des cygnes, un hommage pénétré à Georges Brassens ou un concerto de clochettes à quatre mains, ce couple improbable fait immanquablement rire et continue de surprendre. Les duos de scène aujourd'hui sont rares, ceux qui ont su perpétuer et moderniser la tradition des clowns et du cabaret plus encore. Réjouissons-nous d'en avoir un de cette trempe.
Hommage à monsieur Michel Serrault
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Date de naissance : 24 janvier 1928 - Décédé le 29 juillet 2007
Encore un comédien merveilleux qui s'en va. Comme ont dit "c'est la vie" peut-être mais des comédiens avec autant de talent il n'y en à plus beaucoup.
Une pensée pour son épouse et sa fille qui est aussi comédienne et qui à jouer aux cotées de Corinne et Gilles Bénizio dans CABARET PARADIS.
Biographie de Shirley et Dino
Gilles et Corinne Bénizio, alias Achille Tonic, sont les champions du cabaret réinventé. Leurs clowneries et leurs numéros de music-hall allient les arts de la piste à ceux du théâtre. Sketches, acrobaties, gags et chansons se passent allègrement le relais. Enfants de la balle, fidèles d’Ariane Mnouchkine, Jérôme Deschamps, Pierre Etaix et Jean-Christophe Averty, Ils passent maîtres de l’humour naïf.
Ils se rencontrent à la faculté de Théâtre Paris-III. Aussitôt, ils montent un premier spectacle et créent en 1985 la compagnie Achille Tonic. Puis, en 1987, ils créent "Vive le Music-Hall", en 1990 "Les Etoiles de Monsieur Edmond" où ils inventent avec tendresse une famille d'artistes de MusicHall.
En 1994, "Shirley et Dino présentent" est joué sous chapiteau rue de la Roquette durant un an.
On les retrouve en 1996 en première partie de Maxime Leforestier à l'Olympia, au Cabaret du Cinquantenaire au Festival d'Avignon et au Festival Paris Quartier d'Eté. Ils tournent la même année pour la chaîne de télé Arte "Tentative de description d'un dîner de têtes à Paris-France" de Jacques Prévert sous la direction de Jean-Christophe Averty. En 1997, "Shirley et Dino présentent" est repris sous chapiteau quai d'Austerlitz. Ils créent la même année, sous le même chapiteau, "Cabaret Citrouille", présenté ensuite aux Folies de Maubeuge.
Le spectacle est repris l'année suivante, puis en 1999, ils partent en tournée en France, et jouent notamment sur plusieurs scènes nationales.
En 2002 Shirley et Dino s'installent tout l'hiver dans un cabaret parisien de Pigalle, « La Nouvelle Eve » et sortent un dvd de leur spectacle au théâtre Marigny. L’année suivante, ils se voient décerner le Molière du Meilleur Spectacle d'Humour. Grâce au parrainage de Patrick Sébastien qui, de 2001 à 2005, les invite dans l'émission «Le plus grand cabaret du monde», leur popularité explose.
Ils se rencontrent à la faculté de Théâtre Paris-III. Aussitôt, ils montent un premier spectacle et créent en 1985 la compagnie Achille Tonic. Puis, en 1987, ils créent "Vive le Music-Hall", en 1990 "Les Etoiles de Monsieur Edmond" où ils inventent avec tendresse une famille d'artistes de MusicHall.
En 1994, "Shirley et Dino présentent" est joué sous chapiteau rue de la Roquette durant un an.
On les retrouve en 1996 en première partie de Maxime Leforestier à l'Olympia, au Cabaret du Cinquantenaire au Festival d'Avignon et au Festival Paris Quartier d'Eté. Ils tournent la même année pour la chaîne de télé Arte "Tentative de description d'un dîner de têtes à Paris-France" de Jacques Prévert sous la direction de Jean-Christophe Averty. En 1997, "Shirley et Dino présentent" est repris sous chapiteau quai d'Austerlitz. Ils créent la même année, sous le même chapiteau, "Cabaret Citrouille", présenté ensuite aux Folies de Maubeuge.
Le spectacle est repris l'année suivante, puis en 1999, ils partent en tournée en France, et jouent notamment sur plusieurs scènes nationales.
En 2002 Shirley et Dino s'installent tout l'hiver dans un cabaret parisien de Pigalle, « La Nouvelle Eve » et sortent un dvd de leur spectacle au théâtre Marigny. L’année suivante, ils se voient décerner le Molière du Meilleur Spectacle d'Humour. Grâce au parrainage de Patrick Sébastien qui, de 2001 à 2005, les invite dans l'émission «Le plus grand cabaret du monde», leur popularité explose.
Une pensée pour Jean-Claude BRIALY
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Comédien, metteur en scène, châtelain, chroniqueur, animateur de festivals, directeur de théâtre, écrivain, restaurateur, il était à la fois populaire auprès du public et personnalité centrale du Tout-Paris.
Les caméléons d'Achille :
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"Les Caméléons d'Achille"
Par Achille Tonic.
Écrit et mise en scène par Corinne et Gilles Benizio.
Création musicale de Gilles Douieb et Vadim Sher.
Avec Corinne et Gilles Benizio, Valérie Crouzet, Pascal Durozier, Maryse Poulhe.
Achille Tonic est de retour... Pour notre plus grand bonheur ! Après avoir offert quelques vacances bien mérité à leurs deux personnages vedettes "Shirley & Dino", Corinne et Gilles Benizio ont décidé de reformer leur compagnie Achille Tonic et de nous offrir une nouvelle création, une pièce de théâtre cette fois-ci, mais toujours dans la pure tradition du Music Hall qui est devenu aujourd'hui leur marque de fabrique. Ce désir (et besoin) de retrouvailles avec une troupe s'était fait nettement sentir durant le tournage de leur film "Cabaret Paradis". Gilles et Corinne voulaient retrouver la chaleur et le plaisir des aventures et du travail à plusieurs. Ayant le culte de l'amitié et de la fidélité (ce spectacle en est l'exemple parfait), ils décidèrent de relancer la Cie Achille Tonic avec trois des comédiens du film - Valérie Crouzet, Pascal Durozier et Maryse Poulhe - et la collaboration de leur fidèle compositeur Vadim Sher. Improvisation collective, écriture à quatre mains (sur une idée initiale de Gilles), les voilà partis à explorer les styles du jeu dramatique : boulevard, comédie musicale, farce, mélodrame, etc., de Molière à Shakespeare... Sans aucun complexe ! De là, naît l'histoire loufoque d'un metteur en scène anticonformiste réunissant une troupe improbable de dix comédiens aussi déjantés les uns que les autres et présentant un spectacle en forme de bric-à-brac burlesque... d'une manière très décontractée. Du théâtre dans le théâtre qui, grâce à aux ruses et à la dérision propre au music-hall, nous entraîne dans un divertissement théâtral et musical où le talent, l'énergie et l'incroyable générosité de Corinne et Gilles - et, dans une même mesure, des trois autres comédiens - jaillissent de toutes parts. Ces dix personnages joués par les cinq comédiens de la Cie Achille Tonic nous prouvent, si besoin était, leur incroyable capacité à être de vrais caméléons. Chacun a su, avec beaucoup de talent et de créativité, créé ses deux personnages bien typés, proche du clown, et donnant à l'ensemble une orchestration virtuose. On passe un moment de vrai bonheur, les rires fusent et l'on se régale, à la fin du spectacle, de voir le public sortir avec la "banane". Achille Tonic, le retour... Pari gagné !
D'Achille Tonic. Mise en scène et écriture: Corinne et Gilles BENIZZIO. Avec Corinne BENIZZIO, Gilles BENIZZIO, Valérie CROUZET, Pascal DUROZIER, Maryse POULHE.
(Tarif découverte du 15 au 24/05).
Corinne et Gilles BENIZZIO, alias Shirley et Dino, renouent avec la troupe Achille Tonic.
Accompagnés de trois comédiens, ils jouent "LES CAMELEONS D'ACHILLE"
Comment cinq comédiens jouent dix personnages, passent de la comédie musicale à la farce de Molière, du théâtre de boulevard à Shakespeare, sans oublier le mélodrame et la tragédie grecque.
Le tout en 2h15.
Bande Dessiner de Frank Margerin
Le célèbre couple du music-hall a été croqué par Franck Margerin, fidèle complice depuis des années.
Dessinateur attitré de leurs affiches de spectacle, initié avec les Achille Tonic, Margerin était l’homme idéal pour accomplir cette tâche avec succès. Il faut dire que l’univers de Shirley et Dino est proche des personnages (la bande à Lucien) du dessinateur. Il y a même une très forte ressemblance entre Dino et Ricky…
L’histoire est simple. Margerin s’est attaché à raconter les débuts du couple dans le monde merveilleux, ou presque, du music-hall. Un parcours empreint de réalité et d’anecdotes savoureuses. Pendant des années, Shirley et Dino ont passionné un cercle d’amateurs et de fans, avant de trouver le chemin du grand public. Comme Margerin avec Lucien, leur succès est lié à l’icône de leurs deux personnages qui condensent avec une certaine pureté tout leur univers comique.
Il fallait l’humour et la subtilité de Margerin pour raconter tout cela en nous amusant à chaque page, sinon à chaque case. La vie privée des comiques n’est pas toujours drôle – mais ici même leurs malheurs nous font rire… Au hasard, une des histoires les plus tordantes est celle où Shirley et Dino visitent un prestidigitateur farceur (mais contraint à la retraite) qui tente de les initier à la magie et à l’illusionnisme, au grand dam de Shirley qui se voit déjà découpée en tranches ou percée au sabre !
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Dessinateur attitré de leurs affiches de spectacle, initié avec les Achille Tonic, Margerin était l’homme idéal pour accomplir cette tâche avec succès. Il faut dire que l’univers de Shirley et Dino est proche des personnages (la bande à Lucien) du dessinateur. Il y a même une très forte ressemblance entre Dino et Ricky…
L’histoire est simple. Margerin s’est attaché à raconter les débuts du couple dans le monde merveilleux, ou presque, du music-hall. Un parcours empreint de réalité et d’anecdotes savoureuses. Pendant des années, Shirley et Dino ont passionné un cercle d’amateurs et de fans, avant de trouver le chemin du grand public. Comme Margerin avec Lucien, leur succès est lié à l’icône de leurs deux personnages qui condensent avec une certaine pureté tout leur univers comique.
Il fallait l’humour et la subtilité de Margerin pour raconter tout cela en nous amusant à chaque page, sinon à chaque case. La vie privée des comiques n’est pas toujours drôle – mais ici même leurs malheurs nous font rire… Au hasard, une des histoires les plus tordantes est celle où Shirley et Dino visitent un prestidigitateur farceur (mais contraint à la retraite) qui tente de les initier à la magie et à l’illusionnisme, au grand dam de Shirley qui se voit déjà découpée en tranches ou percée au sabre !
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CABARET PARADIS
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Shirley et Dino Interviews
De passage à l’UGC Ciné Cité de Rouen pour présenter leur Cabaret Paradis, Corinne et Gilles Benizio, alias Shirley et Dino, se sont attardés quelques instants à notre table. Même si le film n’est pas ce que l’on pourrait appeler une réussite cinématographique, discuter avec ces deux personnages s’avère plutôt intéressant. Retour sur le film, de sa conception à sa réalisation…
Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours de la sortie du film ?
Corinne : Houlala, c’est stressant le cinéma, surtout quand on a autant investit dans un film comme nous l’avons fait.
Gilles : On commence à se tranquilliser un peu. Avant, nous ne dormions pas du tout, maintenant, juste un petit peu. En un même temps, c’est vrai que nous sommes rassurés par les différentes avant premières, nous avons été bien reçus par le public et les journalistes qui trouvent que le film est une bonne comédie. C’est sûr, malgré ça, nous allons flipper jusqu’à la sortie.
C : Nous avons entendu les gens rire lors des avant premières des autres villes, c’était quand même un peu l’objectif. Lorsque nous faisons un spectacle, la réaction du public est instantanée, là c’est différent. Nous avons tourné le film en Juin et Juillet 2005 et c’est seulement maintenant que nous nous asseyons dans une salle pour voir le résultat.
G : Tout ce que nous avions imaginé et écrit, c’est là, devant nous. Nous avions déjà eu la surprise de voir nos personnages écrits incarnés par nos comédiens. Nous sommes en apprentissage au cinéma, nous ne sommes que de jeunes réalisateurs.
C : Il y a des choses qui font rire, alors que nous ne pensions pas être dans l’humour à ce moment là.
Vous êtes-vous inspirés de personnes de votre entourage pour créer tous ces personnages ?
G : Nous avons crée Shirley et Dino à la suite d’un stage chez Ariane Mnouchkine, là bas, nous travaillions par improvisation, avec des masques de comédie et des costumes. Il fallait se débrouiller avec ça. On est obligés de recevoir un personnage à ce moment là. Pour le mien, j’avais la vague idée d’un jeune, un peu crooner, qui déconne souvent.
Faut-il, d’après vous, connaître un minimum l’univers de Shirley et Dino avant de se plonger dans le film ?
C : Ah je ne sais pas, je n’ai pas la réponse à cette question…
G : Je ne pense pas.
C : Un journaliste, à Nantes, m’a dit qu’il ne nous connaissait pas du tout, qu’il ne nous avait jamais vu, mais que le film lui avait plu.
G : L’important, c’est que nous fassions rire et que ça plaise, peut être qu’il a été sensible à d’autres choses, à la forme peut être, aux personnages, à l’ambiance, c’est complexe le cinéma.
C : Je pense que nous sommes connus par un public assez large, après j’espère que les jeunes font autre chose que regarder la télé le samedi soir. C’était notre cas, lorsque nous étions plus jeunes, dans les années 80. Nous ne connaissions rien de ce qui se faisait à la télé. Je souhaite aux jeunes de ne pas rester devant la télé. Plus tard, c’est normal, quand on a des enfants. Je pense que les gens qui viennent à l’avant première le font parce qu’ils nous connaissent et sont content de venir nous rencontrer, c’est sûr. Nous savons que les gens nous apprécient beaucoup à la télévision…
G : Ils nous appréciaient aussi sur scène avant ! Nous avons présenter à la télévision ce que nous avons peaufiné sur scène pendant des années.
C : Nous sommes finalement très peu souvent à la télévision, les gens ont l’impression que nous y sommes toutes les semaines, or nous n’y sommes qu’une fois par mois. Même plus du tout à l’heure actuelle.
Depuis quand vouliez-vous faire du cinéma ?
C : Depuis très longtemps. Nous sommes de grands cinéphiles et lorsque nous nous sommes connus il y a vingt ans, la vidéo n’existait pratiquement pas, nous allions donc au cinéma pour voir les classiques, et aussi pour voir les grands comédiens. Nous allions revoir tous les burlesques que nous n’avions pas eu la chance de voir, tous les Marx Brothers, les comédies américaines, italiennes…
Le film se rapproche par moment du cartoon, êtes-vous d’accord avec cette réflexion ?
G : Oui, c’est vrai, il y a cette dimension de personnage assez marquée. Il est vrai aussi que lorsque l’on donnait des indications à des comédiens, nous pensions à Averell des Dalton par exemple.
C : C’est vrai que nous disions au petit qu’il était Joe et au grand qu’il était Averell.
G : On se sert aussi des maquillages, on aime marquer, on le fait aussi sur scène par exemple.
C : Nous n’aimons pas la caricature, il faut que ça reste vraisemblable et humain.
On est quand même dans la caricature, je pense notamment au rôle des deux méchants…
C : Pas pour moi…Pour moi, la caricature, ce sont les gens qui jouent les caïds, qui font les beaux gosses à se mettre du gel dans les cheveux, à porter des vêtements qui coûtent chers. Pour les méchants, je leur ai dit d’être les plus beaux possibles, je ne voulais pas qu’ils soient moches. Ce n’est pas parce que ce son des voyous dans le film qu’il faut les faire vilains, au contraire. Le petit Christian Hecq est chauve comme un œuf, là, avec ses cheveux, il est super joli, son petit jean, sa chemise qui le moule… Ca l’a beaucoup amusé d’être comme ça. Pour moi, la caricature, c’est quand on va vers le pas beau, peut être que je me trompe.
Comment faites-vous pour être à la fois devant et derrière la caméra ?
C : Au début, nous ne voulions pas réaliser ce film. Nous voulions l’écrire, pour nous, pour nos personnages puis trouver un réalisateur. Plus nous écrivions et plus nous pensions qu’un réalisateur extérieur serait plutôt un obstacle.
G : Nous avions l’habitude de diriger les comédiens, de faire de la mise en scène, d’imaginer des spectacles, le travail est tout de même très proche.
C : La seule solution était alors de le réaliser nous-mêmes. Lorsque nous avons rencontré notre producteur, il nous a dit de bien nous entourer. Nous avons choisi l’équipe ensemble, un bon premier assistant réalisateur, capable de nous épauler, une bonne script… Il nous a aussi dit de faire un court métrage avant de nous lancer. Finalement, on a préféré prendre cette responsabilité plutôt que de prendre le risque d’un conflit avec quelqu’un qu’on ne connaît pas.
G : Nous nous sommes régalés, le montage aussi a été laborieux, mais c’était génial. On part de 2h20 de film en se demandant ce que l’on va bien pouvoir couper, puis on travaille, on peaufine et on se retrouve finalement avec ce que nous voulions, c’est ça qui est bien. Le travail, nous aimons ça, ce n’est pas forcément péjoratif. Là, c’était du bonheur : Avoir les moyens de faire ce que nous voulions faire, de bons comédiens, raconter une histoire qui va faire marrer les gens. Ah oui tiens, ça me fait penser aux teasers. Nous ne savions même pas que ça existait au cinéma, nous avons tout découvert. Ca nous a amusé d’imaginer des situations, quand on a proposé le projet, on nous a dit que c’était super. Faire cette blague, ça nous a plu. Nous avons découvert et finalement appris assez vite à communiquer.
C : Nous n’avions pas d’idées de plan pour notre film, ce qui nous intéressait, c’était de diriger des comédiens, c’était ça l’important pour nous. Comme c’était l’essentiel, nous ne pouvions laisser ça à quelqu’un d’autre. C’est vrai que nous n’avons pas révolutionné le cinéma avec ce film.
G : Il n’y a rien de compliqué. On s’intéressait au meilleur cadre, celui qui mettrait en avant la scène. On voulait aller au plus drôle, au plus juste, c’était ça la question. On nous a suggéré des choses, que nous prenions ou pas, c’était un beau travail de collaboration aussi. Nous faisions de grosses journées de travail, puisque nous étions sur le film de 8h à 23h pendant plusieurs semaines.
Pour moi, la caricature, c’est quand on va vers le pas beau, peut être que je me trompe (Corinne)
Pour ce film, vous vous êtes entourés de comédiens issus du théâtre pour la plupart, est-ce un choix délibéré ?
C : Ce sont avant tout des copains.
G : Enfin, c’est surtout de bons comédiens ! Nous avons des copains avec qui nous ne travaillerons pas et d’autres avec qui on peut le faire. Nous avons le même langage de travail, on peut vraiment parler et construire quelque chose.
C : Ce sont des comédiens avec qui nous avons travaillé dans notre compagnie. Nous n’avions jamais travaillé avec Michel Vuillermoz par exemple, mais c’est un copain par exemple. Il est tellement bon comédien !
G : Nous savions qu’il était dans notre monde puisqu’il avait fait André le magnifique exactement dans cette ligne de travail. Nous nous sommes aperçus que nous avions plein de points communs.
Avez-vous quelques anecdotes de tournage à nous raconter ?
C : Il y en a une pas mal qui concerne Riton Liebman, Manu dans le film. Nous l’avons repéré dans un film où il avait une très courte scène, il était drôle. A partir de là, c’était lui notre Manu, nous n’avons même pas fait de casting ! Alors quand il arrive, on ne le connaissait pas du tout, on se demande si ce n’est pas Gaston Lagaffe. Il avait le même manteau que lui, un bonnet à pompon et une attache à pantalon parce qu’il était venu en vélo.
G : À partir de là, on s’est dit qu’il y aurait du boulot…
C : Nous l’avons rassuré en lui disant qu’il n’y aurait pas d’audition, qu’il serait notre Manu ! Il s’est investit, il est même allé se faire faire des UV ! Il est allé dans les boîtes de nuit pour voir comment se comportaient les patrons. C’est beau à voir parce que c’est un comédien qui ne joue pas beaucoup, il ne joue pas assez malheureusement. C’est un enfant prodige puisque c’était le petit dans « Préparez vos mouchoirs » de Bertrand Blier, il avait 14 ans. Ca lui est tombé dessus, il était devenu l’idole de sa cité nous a-t-il dit. Ce n’est pas facile pour lui aujourd’hui, mais je le trouve formidable.
G : La scène du chien était marrante aussi. Nous avions imaginé que la première fois, le chien réussirait à faire le numéro et que la deuxième fois il ne voulait rien faire. Au bout du premier jour, on s’est dit que nous avions toutes les images pour la deuxième scène, mais pour la première… Ca fait parti du jeu. On jongle au montage, il y a parfois des trucs bien qui arrivent.
C : Autre anecdote, nous avons eu des cascadeurs, pour le scooter qui tombe par exemple. On ne peut pas demander à un comédien de faire ça, il peut se casser une jambe. Nous avons donc eu un cascadeur qui arrivait tout droit du tournage du « Da Vinci code ». Nous lui demandions juste de courir après un scooter, alors qu’habituellement, il devait sauter, faire des choses impressionnantes. Seulement là, il se coince le doigt dans le porte bagage et se le casse.
G : Il n’avait pas dormi de la nuit le pauvre ! Le gars, il a mis un morceau de gaffeur, il a fait sa journée de travail, on ne l’a pas entendu une fois.
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